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Comme vous vous le savez, je suis impliquée dans une longue recherche sur la connaissance, la philosophie de l’Égypte ancienne , la traduction d’un grand nombre de textes anciens hiéroglyphiques, et je souhaite aujourd’hui vous expliquer quelques faits étonnants sur le système antique égyptien d’écriture.
La traduction des hiéroglyphes , n’est pas aussi facile que le public et certains traducteurs d’aujourd’hui, pensent, parfois. Nous sommes confrontés à une écriture beaucoup plus complexe qu’on ne le pense en général …

Dans la pyramide d’Ounas où sont écrits les fameux hiéroglyphes textes des pyramides découverts par Maspéro-Photo©Gigal-2016
Tout d’abord, vous devez savoir que, curieusement, seulement environ un tiers des 6.912 langues du monde, ont une écriture. Donc, quand un pays d’une aussi ancienne culture, de tant de milliers d’années, a un système d’écriture, il est toujours particulièrement riche, et très intéressant.
Si l’on observe le système d’écriture égyptien du début de la 1ère dynastie (2925 av. J.-C.), ce n’est pas du tout un système primitif, loin de là, il avait en fait déjà, une structure bien complexe. Il comprenait déjà 3 différentes sortes de signes: des idéogrammes, des signes phonétiques et des déterminatifs.

Gaston Maspero, photo par Émile Reutlinger [Public domain], via Wikimedia Commons, BNF Gallica-
Les hieroglyphes en Égypte remontent officiellement à environ 3400 Avant J.-C.. Car des plaques d’ivoire, des récipients et des sceaux d’argile portant des hiéroglyphes, ont été découverts à Abydos dans le sud de l’Egypte, et ont été datés de 3400 avant J-.C. environ, faisant de ces spécimens, les plus anciens exemples connus de l’écriture égyptienne .
Mais le célèbre égyptologue français, Gaston Maspero (1846-1916), (qui a découvert les textes des pyramides et de nombreux monuments en Egypte), a commenté ceci, sur les textes égyptiens: « La religion et les textes qui l’ont fait connaître à nous, étaient déjà en place avant la première dynastie. Pour les comprendre, c’est à nous de nous mettre dans l’état d’esprit des gens qui les ont fait, il y a plus de sept mille ans « . (Revue de l’Histoire des Religions, vol. XIX, p.12). Oui, voilà ce qu’il a écrit, vous avez bien compris : « avant la première dynastie ». Il est donc plus que probable, que des traces encore beaucoup plus anciennes de l’écriture égyptienne pourront être trouvées d’ici peu. Il ne faut pas oublier qu’en reprenant les commentaires de mes collègues égyptiens : seulement 9% du territoire égyptien ont été étudiés car très vaste, et la majorité du pays est recouvert par des tonnes de sable.
Aujourd’hui, pour résumer rapidement, nous les êtres humains, nous utilisons plus ou moins (selon notre pays d’origine) 28 lettres (même si l’alphabet phonétique international: l’IPA offre plus de 160 symboles pour transcrire la parole), y compris, leurs 112 possibilités sonores originales qui sont à la base ( seulement à la base) de la matrice de toutes les langues sur un système binaire. Cela comprend les racines de toutes les langues de l’humanité dans le passé, le présent et dans l’avenir.

Photomontage de Gigal avec le portrait de Champollion par Léon Cogniet (1831) et laPhoto par Bautsch de la copie géante de la pierre de Rosette de Joseph Kosuth à Figeac lieu de naissance de Champollion [[File:Place des ecritures Figeac.jpg|thumb|Place des ecritures Figeac]], Public domain via Wikimedia-
Mais le système de l’écriture égyptienne est très sophistiqué et a été créé le plus flexible possible et en même temps d’avant garde, pour permettre son utilisation dans la rédaction de toute langue, de toute civilisation du passé, d’aujourd’hui ou de demain …. Ceci est tout simplement remarquable!
En 1822, le célèbre Jean-François Champollion, qui a déchiffré les hiéroglyphes, a écrit dans une lettre à M. Dacier à Paris, sur les hiéroglyphes égyptiens, que: «C’est un système complexe, l’écriture figurative, symbolique et phonétique tout à la fois dans le même texte, la même phrase, je dirais presque dans le même mot. »
En fonction de votre niveau de conscience et de votre niveau de culture, la traduction d’un mot unique conduit rapidement, à bien d’autres significations et à des connaissances superposées renvoyant à des données complexes.
Il y a des codes secrets réels dans certains textes égyptiens antiques importants: en fonction des codes de couleur de l’écriture, des codes de grammaire, et aussi des angles de creusement des hiéroglyphes dans les murs, en relief ou en creux, du jeu de lumière sur eux, des effets de miroir, etc .. Pour cette raison, un bon traducteur de textes en hiéroglyphes égyptiens doit avoir une culture très étendue sur tout ce qui concerne l’Egypte ancienne et doit voir les textes originaux sur place.
C’est seulement après des années d’étude que je peux voir que Jean François Champollion avait parfaitement déchiffré ces codes. C’était un génie véritable, car non seulement il a découvert comment lire et traduire les hyéroglyphes mais il a découvert les différents niveaux de traduction des hiéroglyphes: les clés cachées dans les différents textes pour comprendre les significations cachées.
Il a écrivit de l’Egypte, à son frère en France, plusieurs lettres … dans l’une des lettres, il a écrit que: Depuis 6 mois qu’il déchiffré les inscriptions sur les murs des temples il a peur de ce qu’il comprend et sait traduire et qu’il devra cacher certains niveaux de traduction … »
Tout cela parce qu’il était géné par la politique de l’époque, en France. Il avait tracé les dynasties pharaoniques jusqu’à l’année 5285 Avant J._C.. Mais Il a été forcé de se retirer peu après, pour n’avoir aucun souci avec la puissante Eglise de 1815, car cette datation remontait avant la date officielle de la naissance d’Adam acceptée par l’Église de cette époque là! Ce n’était pas acceptable, et le mettait en danger dans tous les domaines de sa vie.
Et même si, des gens avant lui ont essayé de traduire les hiéroglyphes avec un certain succès, mais jamais totalement, comme par exemple: Horapollon d’Alexandrie et l’anglais Thomas Young, et quelques autres au Moyen-Orient chez les savants Arabes, il était pour moi, le seul qui définitivement avait compris les codes secrets dans les anciens systèmes d’écriture égyptiens, pour ce que je vois entre les lignes de sa: «grammaire Egyptienne». Malheureusement il nous reste trés peu de choses de ses recherches les plus pointues. Et, en raison de la situation politique complexe dans son pays la France, il avait été contraint de ne pas l’ébruiter, de ne pas en parler, pour pouvoir continuer à gagner sa vie et continuer ses recherches. Et en plus malheureusement, il est mort très jeune. Plusieurs vies sont nécessaires pour révéler tout ceci clairement, mais, pour ceux qui font des recherches en Egypte sur les artefacts et textes originaux, le chemin est ouvert grâce à lui …
Texte et photos par Gigal
Tous droits réservés © AntoineGigal2016
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Les références:
-Jean François Champollion: Grammaire égyptienne, 1836.
-Gaston Maspero: archéologie égyptienne, 1892
- Gigal: L'Egypte avant les pharaons:
http://www.gigalresearch.com/uk/publications-pharaohs.php
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3 comments
Le pauvre Champollion en est mort jeune et son frère n’a jamais voulu reprendre la suite de ses études… Z. Hawas lui-même n’a jamais voulu révélé tout ce qu’il sait, empêchant certains chercheurs d’aller plus loin… A suivre puisque nous avons entamé une période de Révélations « Apocalypse » Chaque chose en son temps!!!
Jean François Champollion: il a peur de ce qu’il comprend et sait traduire et, qu’il du cacher certains niveaux de traduction
Où ombre est lumière ont un sens.. Ä l’astronomie de france #annéetropique ou pythagore théoréme de Thalés le solilunaire Ä sa lecture alchimie Ö alphabet nombre géométrie le Nil nourrit sont peuple d’ akhenaton pharaon solaire du berger Ô lunaire vie l’humain Ö symbole de la glande pinéale hoRus
L’ancienneté de la civilisation Egyptiene à toujours dérangé et dérange toujours les tenants de l’histoire acceptée en la matière. Ils ne peuvent accepter l’inacceptable, une ancienneté telle; que toute L’Histoire doit être repensée.